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Subventions attribuées | Le bassin du fleuve Niger


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Problématique
La région frontalière entre le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Mali se caractérise par un climat semi-tropical avec une bonne pluviométrie, des sols fertiles, des forêts, et d'abondantes ressources naturelles. Dans cette région majoritairement rurale, la population est dense et multiculturelle, avec trois principaux groupes ethniques, les Bobo, Sénufo, et Dioula, qui cohabitent le long de la frontière occidentale du Burkina Faso, et dans les pays voisins du Mali et de la Côte d’Ivoire.

Après l'indépendance en 1960, le président ivoirien Félix Houphouët-Boigny a encouragé de nombreux travailleurs agricoles burkinabés et maliens d'immigrer vers le nord de la Côte d’Ivoire pour travailler dans les plantations de cacao et de café. Au cours des 30 années de sa présidence, la Côte d’Ivoire connut une paix et une stabilité économique sans précédent, et Abidjan, la capitale, devint le port principal desservant toute l'Afrique de l'Ouest.

La mort d'Houphouët-Boigny en 1993 déboucha sur deux coups d'État et l'émergence de mouvements xénophobes à l'encontre des citoyens d'origine étrangère qu'il avait invités pour travailler dans les plantations au nord du pays. La guerre civile ivoirienne, qui éclata en 2002, eut pour conséquence la fermeture des frontières et la destruction d'une économie régionale autrefois solide. Les immigrés burkinabés et maliens furent contraints de retourner dans leurs pays d'origine, laissant derrière eux, en Côte d’Ivoire, leurs propriétés et leurs terres. Leur arrivée au Burkina Faso et au Mali, deux pays qu'ils n'avaient parfois jamais visité jusque-là, créa des tensions avec ceux qui y habitaient de longue date. La situation a été aggravée par le fait que cette région, riche en ressources, intéresse beaucoup d'investisseurs à la recherche d'opportunités pour de la production agricole, car les terres dans d'autres parties de la région sont davantage affectés par le changement climatique.

Les femmes rurales dans cette région frontalière sont de plus en plus conscientes du rôle stratégiques qu'elles et leurs organisations jouent dans la gestion du changement social. Elles sont déterminées à s'organiser entre elles pour accroître leurs capacités à promouvoir et à assurer leur indépendance économique et leur autonomie face aux défis politiques, économiques et naturels.


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